Sur le terrain
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ASBL Étincelle : le lien entre enfance et santé mentale
La santé mentale est un sujet d’actualité tant la crise sanitaire a permis de souligner la nécessité de s’en préoccuper. Certains enfants grandissent aux côtés d’un parent, d’un proche qui souffre de troubles psychologiques et mentaux. Jusqu’à la création de l’ASBL Étincelle, aucun service ne se penchait sur la situation de ces jeunes. Rencontre avec les deux jeunes femmes derrière ce projet au sein de leurs locaux à Arquennes.
La députée Rachel Sobry est reçue par Carole Cocriamont et Laure Hosselet, coordinatrices d’Étincelle dans les locaux qu’elles occupent à Arquennes, sur l’entité de Seneffe. Au travers de leurs différentes expériences professionnelles passées, elles ont côtoyé un grand nombre de jeunes qui évoluent au quotidien avec un parent présentant une maladie mentale. Celle-ci impactant l’ensemble de la vie des enfants, les deux jeunes femmes ont mis sur pied l’asbl Étincelle qui a pour mission d’apporter à ces enfants un accompagnement ainsi que des conseils et outils pour qu’ils puissent grandir plus sereinement.
L’ASBL organise ses activités autour de quatre grands axes :
– les entretiens avec les enfants et leur entourage,
– la formation de professionnels à cette problématique,
– l’animation dans les écoles autour de ciné-débats
– une plateforme numérique dénommée « Jefpsy » où les jeunes peuvent échanger
En un peu plus de deux années d’existence, Étincelle n’a cessé de grandir. Désormais, l’équipe est composée de cinq femmes qui parcourent l’entièreté de la Fédération Wallonie-Bruxelles pour aller à la rencontre de ces jeunes et pour organiser des animations dans les écoles. Le travail ne manque pas et leur agenda est toujours plus chargé. Fort heureusement, le politique prend conscience de la nécessité du travail de l’ASBL et certaines subventions ont déjà pu être obtenues auprès des Ministres de la Jeunesse et de la Santé.
Pleines de bonne volonté et face à la demande qui ne cesse de croître, Carole Cocriamont et Laure Hosselet ne manquent pas d’idées et de projets en vue de développer davantage l’ASBL: création d’antennes locales, mise à disposition d’enseignants détachés en charge de l’animation dans les écoles, lancement de recherches universitaires sur le sujet, instauration de divers partenariats, … Ceci étant, leur souhait premier est de pouvoir pérenniser les postes au sein de leur équipe et éventuellement, à terme, de disposer de plus de ressources humaines.
Cette rencontre fut enrichissante et particulièrement instructive. Sensible à ce sujet, la députée Rachel Sobry avait déjà interrogé la Ministre Morreale quant à l’accompagnement de ces enfants en Wallonie et ne manquera pas de relayer d’autres préoccupations de l’ASBL Étincelle, notamment auprès des Ministre de l’Éducation et de la Jeunesse.
Aquascope de Virelles : un accord environnement-tourisme
Alors que la commune de Chimay est connue et reconnue pour ses bières et son fromage, elle est aussi le terrain d’un superbe lieu où la biodiversité est riche : le lac de Virelles. C’est dans ce magnifique cadre que l’Aquascope, attraction qui allie pédagogie, tourisme et protection de l’environnement, a vu le jour en 2004. État des lieux et présentation des projets futurs par le directeur, Vincent Scaillet, à la députée Rachel Sobry.
L’Aquascope est une attraction touristique au sein d’une des plus grandes réserves naturelles de Wallonie, à Virelles-lez-Chimay. Dès l’entrée au sein du complexe, les vues sur le lac sont superbes et l’œil est attiré par les nombreux oiseaux qui planent paisiblement. Après avoir retracé un bref historique du lieu, Vincent Scaillet présente les différents postes d’observations du site, qui permettent de découvrir la biodiversité locale tant depuis la rive, que sous l’eau ou depuis la cime des arbres. « Le site, et en particulier la roselière qui est la plus grande de Belgique, abrite près d’une centaine d’espèces d’oiseaux. »
Après un détour par le « Jardin de Millepertuis » qui regorge d’étonnantes plantes, un rapide passage est fait au centre CREAVES, où sont soignés les animaux sauvages blessés. « Découvrir ce lieu, sans déranger les animaux convalescents, me tenait à cœur, dans la mesure où j’ai récemment interrogé la Ministre Tellier quant à la surcharge de ces centres et le projet de grand hôpital dédié à la faune sauvage », explique Rachel Sobry. Le travail opéré par les bénévoles est formidable. Un passage près du nouveau bâtiment destiné à la protection des abeilles noires est intéressant puisqu’on y apprend qu’il s’agit d’une espèce locale mise en danger par la présence croissante d’espèces importées pour la culturel du miel.
Finalement, Vincent Scaillet présentera le projet « Aquascope 2.0 » qui consiste en de larges aménagements écotouristiques sur le plan d’eau de la réserve. Grâce à l’obtention de diverses subventions et au soutien de la Ministre De Bue, avec qui Rachel Sobry avait échangé à ce sujet, la première phase du marché public a pu être lancée. Les travaux se feront ensuite en deux temps avec, d’abord, l’aménagement des bâtiments de l’Aquascope ainsi qu’un accès PMR et, ensuite, la création d’un complexe d’îles qui seront reliées par des caillebotis et offriront aux touristes, photographes et naturalistes des vues inédites et immersives. « Le projet « Aquascope 2.0 » est en phase avec le tourisme d’aujourd’hui puisqu’il respecte l’environnement et offrira une expérience pédagogique unique. D’autres aménagements nécessaires comme l’installation de logements insolites ou la création d’un espace horeca en bord de lacs, permettront à l’Aquascope de devenir une attraction écotouristique incontournable dans le Hainaut et en Wallonie » conclut Rachel Sobry. En outre, le centre CREAVES pourra prochainement s’installer dans un bâtiment plus spacieux puisque le bâtiment de l’ancienne attraction voisine «la Grange aux Papillons » a été acquis à cet effet.