Question de Rachel Sobry à Valérie Glatigny, ministre de l’Enseignement supérieur, de l’Enseignement de la Promotion sociale, des Hôpitaux universitaires, de l’Aide à la jeunesse, des Maisons de justice, de la Jeunesse, des Sports et de la Promotion de Bruxelles, intitulée «Rapports d’évaluation rédigés par les inspecteurs pédagogiques pour les maisons de l’adolescent (mado)»
Rachel Sobry (MR). – Madame la Ministre, je vous ai adressé en mars dernier une question visant à faire le point sur la situation des maisons de l’adolescent (mado) en Fédération Wallonie-Bruxelles. Ces dernières années, ce concept né en province de Hainaut a inspiré la création de structures plus ou moins similaires à Liège, à Namur, à Mons, à Marche-en-Famenne et en Région bruxelloise. Vous m’avez confirmé que ces dernières déployaient progressivement leur réseau et leurs actions. Vous m’avez indiqué avoir demandé à votre administration de vous transmettre les rapports d’évaluation rédigés par les inspecteurs pédagogiques pour toutes les mado, afin d’évaluer comment ces nouveaux dispositifs s’inscrivent dans ceux déjà existants.
Madame la Ministre, avez-vous reçu lesdits rapports? Le cas échéant, quelles en sont les principales conclusions? Qu’en est-il du passage de certaines mado en catégorie 1? Pourriez-vous décrire succinctement les synergies éventuelles entre les mado et les autres acteurs de l’aide à la jeunesse?
Valérie Glatigny, Ministre de l’Enseignement supérieur, de l’Enseignement de promotion sociale, des Hôpitaux universitaires, de l’Aide à la jeunesse, des Maisons de justice, de la Jeunesse, des Sports et de la Promotion de Bruxelles. – La procédure de passage en catégorie 2 des mado, agréées en catégorie 1 en 2019, suit son cours. Je viens de recevoir les rapports d’inspection pédagogique. Je vais donc en prendre connaissance.
Une véritable évaluation du dispositif mado, en tant que politique publique de prévention intégrée dans un ensemble d’actions et de services, ne pourra être réalisée par ma seule administration. Il s’agit en effet d’un système de concertation inter- sectorielle, qui met au centre l’adolescent dans toutes ses dimensions et toute sa complexité. Il ras- semble autour de lui, dans un seul lieu, plusieurs partenaires. Une telle analyse devra se réaliser avec toutes les parties prenantes, ainsi qu’avec les usagers, avant d’envisager la meilleure manière de le généraliser, tout en tenant compte des spécificités territoriales.